Mobilisations contre l'exploitation du gaz de schiste
Voir aussi
Un petit billet d'humeur lut sur Politis
l'association
de défense de Claye Souilly
Stop gaz de schiste
Certains
schistes contiennent aussi du méthane piégé dans leurs fissurations.
Ce gaz est formé par la dégradation du kérogène présent dans le
schiste, mais, comme pour le gaz de charbon, il existe deux grandes
différences par rapport aux réserves de gaz conventionnel. La
première est que le schiste est à la fois la roche source du gaz
et son réservoir.
La seconde est que l'accumulation n'est pas discrète (beaucoup
de gaz réuni en un point) mais continue (le gaz est présent en
faible concentration dans un énorme volume de roche), ce qui rend
l'exploitation bien plus difficile. Une technique permettant l'exploitation
du gaz contenu dans ces roches consiste à utiliser l'hydrofracturation
en association avec l'injection de nombreux produits chimiques.
Un bon
nombre de ces produits sont dangereux pour l'environnement et
les organismes vivants.
Cette technique se base sur la fracturation des poches de gaz
par injection d'eau. Chaque puits peut être fracturé entre 15
et 20 fois, chaque fracturation consommant entre 7 et 28 millions
de litres d'eau. Environ la moitié de ce volume est récupérée,
l'autre moitié percole dans le milieu géologique jusqu'aux nappes
phréatiques.