Joinville
Autrement : les Ecologistes pour Joinville
AUTOROUTES
A4/A86 : TOURNONS LA PAGE !
La concertation
relative à l’aménagement du tronc commun A4-A86 bat son plein jusqu’au 20
décembre. Ce dossier a hypothéqué le développement d’une partie de notre
commune depuis une vingtaine d’années. Ne ratons pas l’occasion de le refermer
une bonne fois pour toutes ! Et écoutons-nous mutuellement. Ceux qui se
sont battus depuis l’origine, et qui peuvent ressentir de la lassitude, et les
combattants de la dernière heure, qui découvrent les contraintes de
l’opération, ont beaucoup à apprendre les uns des autres.
Lors de la réunion
publique du 8 novembre dernier, le Directeur régional de l’Equipement et son
chef de projet ont présenté deux variantes. La variante A, prévoyant l’ajout
d’une voie dans chaque sens, est inadmissible. La variante B, prévoyant juste
le rattrapage des erreurs commises sur le viaduc existant, doit être amendée.
Pour autant, ceux qui la rejettent en bloc commettent plusieurs erreurs.
On a le droit de
prôner le statu quo, pas de déformer les faits pour justifier cette position.
Il est irresponsable de laisser entendre qu’il est inutile de dépolluer les
eaux de pluie ruisselant du viaduc, qui polluent gravement la Marne. Il est
faux de prétendre que c’est la création d’une piste cyclable qui oblige à
construire de nouvelles piles de soutènement. C’est l’installation
indispensable d’écrans anti-bruit efficaces qui pourrait
l’imposer, normalement pas en Marne, mais au moins sur les deux rives.
Ces travaux seront
financés par la Région et par l’Etat, ce dernier sans doute dans le cadre d’un
« partenariat public/privé », indésirable à notre avis (la location
revient plus cher que l’achat). Ce n’est pas essentiel, mais il serait dommage
de ne pas se faire payer une liaison piétons et cyclistes,
accrochée ou non à l’autoroute. Pas pour s’y promener, mais pour relier
Polangis au Bois de Vincennes. Ce n’est pas ça qui fera déferler des hordes de
motards sur un quartier tranquille ! Cette liaison est une demande
populaire, des enfants notamment. On doit garantir qu’il soit matériellement
impossible de la transformer un jour en voie routière supplémentaire. Par un
ouvrage indépendant du viaduc, ou bien par la limite de charge des piles de
soutènement, ou encore en remplaçant la piste cyclable bi-directionnelle de 5
mètres de large accrochée au sud par deux petites pistes cyclables de chaque
côté … Enfin les écologistes tiennent à rappeler que la couverture légère de la
tranchée dans le Bois de Vincennes pourrait être étudiée.
Une dernière raison
pour amender la variante B, plutôt que la rejeter. Si rien n’est fait,
Joinville devra toujours vivre avec une épée de Damoclès. Tandis que le dossier
sera enfin refermé si des travaux, légers en regard de ce à quoi nous avons
échappé, sont enfin réalisés. L’opposition sourde tout comme la confiance
aveugle ne sont donc pas de mise.
Michel LAVAL
01 48 83 77 70