Joinville Autrement : les Ecologistes pour Joinville

 

NOUS NE VOUS AVONS PAS PROMIS LA LUNE !

 

Lors des élections municipales de mars 2001, les écologistes ont recueilli le vote d’un Joinvillais sur sept. Ceci sans promesses mirifiques : d’ailleurs, les Français n’y croient que lorsqu’elles viennent de grands partis. En revanche, nous nous étions engagés à être un contre-pouvoir efficace à votre service. Compte tenu d’un système électoral injuste qui ne nous a donné que deux élus sur trente-trois, nous pensons avoir tenu parole. Cette demi-page que nous concède la majorité municipale, en contrepoint de son propre bilan, ne peut permettre qu’un survol rapide de ces six années.

 

Face à une majorité ne jouant pas l’ouverture, il est clair qu’un groupe d’opposition ne peut revendiquer seul le mérite d’aucune réalisation. Notre action s’est déployée sur deux registres : nous avons été une force d’opposition, mais aussi de proposition. Notre principal atout était notre indépendance de tous les partis politiques. Nos suggestions étaient ainsi un peu mieux écoutées, et notre opposition un peu plus dissuasive. Notre présence a permis de « limiter la casse », et d’amender les projets dans le sens de nos valeurs.

 

L’écologie en Ville, c’est surtout de l’urbanisme. Une de nos orientations essentielles est la lutte contre la densification. A ce titre, nous nous sommes considérablement impliqués dans l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme (PLU) qui remplacera bientôt notre ancien POS ; une partie de nos idées a été prise en compte. Ainsi que dans l’interminable concertation sur la ZAC des « Hauts de Joinville », encore loin d’être aboutie. Dans le contexte actuel de crise du logement, on ne peut promouvoir la stabilité démographique sans un effort sérieux d’équité : nous luttons donc pour le maintien du pourcentage actuel de logements sociaux. Soucieux d’attirer l’attention sur les conséquences globales de nos actes locaux, face au défi du changement climatique, les écologistes ont aussi promu les constructions de haute qualité environnementale, démarche que la Municipalité semble avoir adoptée.

 

Vivre bien ensemble n’est pas qu’une affaire de densité, il faut aussi des espaces publics de qualité. Les écologistes se sont beaucoup impliqués dans les liaisons douces, ont sensibilisé la Municipalité aux besoins spécifiques des handicapés, et ont inlassablement rappelé le besoin de création d’espaces verts. Il faut aussi des relations sociales riches et harmonieuses. Nous nous sommes efforcés de lutter contre l’approche clientéliste, notamment vis-à-vis des associations, et contre la mentalité du « chacun pour soi ». Mais en dépit de nos efforts, la politique sociale de la commune n’a pu être infléchie vers une « discrimination positive » envers les plus défavorisés.

 

Bien entendu, nous n’avons pas négligé les questions strictement environnementales, plaidant sans cesse pour une gestion plus écologique de la commune, par exemple une réduction de l’utilisation des pesticides. Quant au consensus joinvillais sur la question du tronc commun des autoroutes A4/A86, il n’allait pas de soi, et nous avons travaillé à la convergence des divers points de vue, qui écarte le spectre de l’élargissement et permettra, nous l’espérons, le rattrapage partiel des erreurs du passé.

 

En conclusion, nous ne vous avons pas promis la Lune … mais nous avons défendu pour vous un petit bout de la Terre. On nous permettra de croire que ce n’est pas si mal.

 

 

 

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